Commentaire de Mérelle : citation (posté le 16/11/2001 à 23h05).

Elie Humbert écrivait : " Il y a pire que le cachot de l'Inquisition, c'est celui dans lequel les interprétations, les prises de conscience, les énergies sont régulièrement reprises, la prison du narcissisme. Le sujet ne peut entièrement la quitter et il y est à l'état d'instance imaginaire. [...]. A force de tourner en s'épuisant dans la conscience de l'imaginaire, on comprend que l'issue en est le conflit. Habiter sa faiblesse, suivre le chemin de sa faiblesse, c'est un choix, une évaluation personnelle. Mais c'est aussi un sens. Celui qui se tient là où il ne peut plus rien commence à toucher un au-delà de son moi, dans l'attente même que quelque chose arrive. Le sujet naît de cette position, obscure, sans savoir, sans pouvoir. Décrite de l'extérieur , elle se présente comme sacrifice et castration symbolique. Vécue, elle est un choix personnel, relativement gratuit, difficilement supportable, dans lequel l'individu s'engage souvent malgré lui, où il sort des conformités culturelles et du désir des autres, qui leur servaient de miroir. "

Commentaire de Rej : Commentaire sur l'ombre (posté le 9/12/2001 à 06h06).

Le seul default du côté obsur, c'est qu'on n'y voit pas notre ombre qui devient alors envahissante parce qu'elle englobe tout mais n'a de "main-mise" sur rien. C'est seulement avec l'aide de la lumière que l'on peut reconnaître notre ombre alors, j'apprend à faire ma propre energie éclairante avec le bien (+) et le mal (-) qui m'habite, comme une pile auto-rechargeante!